la figure carmélitaine du mois : mars

le 7 mars : Sainte Thérèse-Marguerite Redi

Anne-Marie naît  à Arezzo, en Toscane,  le 15 juillet 1747 dans la noble famille des Redi et elle est  baptisée le 16 juillet. Dès son jeune âge, elle est habitée par une profonde piété et elle manifeste un grand désir d’entendre parler de Dieu. On peut même la qualifier de « petite contemplative » quand à l’âge de 6 ans, elle pose la question : « Dites-moi, qui est ce Dieu ? » à qui peut lui répondre !

Son penchant au recueillement et à la prière s’accentue au cours des années vécues au pensionnat des bénédictines de Florence. Durant ses jeux d’enfant (car elle demeure une enfant enjouée et espiègle), elle passe cette réflexion tout imprégnée de Celui qui l’habite : « Pendant que nous nous amusons, Jésus pense à nous ! » C’est aussi durant cette période chez les Bénédictines que sa vie eucharistique et mariale, de même que sa dévotion au Sacré-Cœur s’épanouiront malgré le contexte janséniste de l’époque.

À son retour dans le cercle familial, elle attend une année avant de révéler son désir de vie religieuse au Carmel. Cette vocation, elle l’a découverte durant les derniers mois de ses études chez les sœurs Bénédictines. Son directeur spirituel et son confident, son pieux père Ignace Redi, ne s’oppose pas à la vocation de sa fille bien qu’il en ait le cœur brisé.  Anne Marie entre donc au Carmel de Florence, le 1er septembre 1764. Elle prend l’habit le 11 mars 1765 et devient sœur Thérèse Marguerite du Sacré-Cœur de Jésus. Elle reçoit comme maîtresse de novices une carmélite digne de former les « anciens Pères du désert ». Mais jamais Thérèse Marguerite ne manifestera de mouvements d’impatience, de susceptibilité ou d’amertume. À l’âge de 23 ans, deux péritonites viennent écourter sa vie sur terre. Elle meurt le 7 mars 1770. Elle sera béatifiée par Pie XI le 9 juin 1929 et canonisée le 13 mars 1934. Sa mémoire liturgique dans l’Ordre du Carmel est le 1er septembre.